Tous les jours il y a du nouveau depuis que Kais Saïd a pris la destinée du pays en mains. Hier premier jour de congé décidé par Kais Saïd, il y a eu le limogeage de plusieurs conseillers et de chargés de mission au sein de l’équipe de l’ex chef de gouvernement. La cadence se poursuit et on attend la formation de la nouvelle équipe gouvernementale et de son chef qui ont du pain sur la planche. Cette question alimente toutes les discussions et inonde les réseaux sociaux. Mais au delà des noms dont les qualités doivent être la compétence et la disponibilité le nouveau gouvernement doit impérativement et immédiatement entrer dans le vif du sujet et prendre sans perdre de temps les mesures audacieuses de sauvetage.
A l’échelle internationale les pays appellent au respect de la constitution, des principes démocratiques, de l’État de droit et réaffirment leur attachement à la stabilité du pays.
Outre la crise politique, la Tunisie fait face de plein fouet à la crise sanitaire qui l’a beaucoup fragilisée. Aujourd’hui la situation nécessite une meilleure organisation de la campagne vaccinale surtout que l’alibi du manque de doses n’est plus de mise avec l’afflux de l’aide internationale qui ne faiblit pas. Ce rebond concerne plusieurs pays qui font face à une nouvelle hausse des contaminations, due au variant delta le plus dangereux et le plus contagieux de tous les virus.
Que d’urgences, que de tracas, que de soucis en cet été très particulier. Dans cette grisaille, on aurait souhaité une qualification de notre champion aux 800 mètres nage libre, mais ce n’est que partie remise, l’avenir est devant lui. Il a eu ce mérite d’inscrire son nom en lettres dorées dans l’histoire des jeux olympiques.
Un jeune héros est né.