« Le bassin méditerranéen est, avec les bassins de l’Indus, du Gang, du fleuve jaune et du Yangsté, l’une des régions plus importantes pour l’histoire du monde. Elle constitue le point de départ de plusieurs grandes civilisations, dont s’est nourrie la civilisation occidentale. » (Wikipidia) ; il s’agit d’une définition simpliste mais combien intéressante de la mer de la Méditerranée. Dans un autre site d’une étude géologique, nous trouvons cette partie d’analyse sur la très bonne qualité de l’eau de la mer de ce bassin : “Les indicateurs chimiques et biologiques montrent que la qualité des eaux côtières (de la Méditerranée) est bonne et conforme aux normes européennes, signe de progrès en matière de dépollution“, ont déclaré les deux agences à l’occasion de la Journée mondiale de l’océan. (Par France 3, 09/06/2016).
Cela dit, loin de se focaliser sur une étude de la sociologie littéraire sur la valeur de la Méditerranée et des méditerranéens, et sans mettre en avant l’idée d’une sociologie des frontières afin d’éviter un certain scepticisme et une quelconque marginalisation de l’autre, le clin d’œil de cette chronique est destiné à ceux et surtout à « celle » qui pensent insulter une grande partie des Tunisiens révoltés contre l’acceptation de l’inacceptable. Le fait e se plier à l’obsession maladive et tragique d’une envie insatiable de pouvoir, à l’image des personnages raciniens. De se mettre, pour se taire, la cagoule sur les gueules tels des chiens enragés qui exigent une gamelle ou qui sollicitent leurs maîtres afin de leur jeter un bout de ce qui reste de leur bouffe nauséabonde.
Effectivement, les Tunisiens qui ont bu la mer de la méditerranée, qui ont vécu sur ses côtières et qui se sont jetés à corps perdu, sans aucune terreur, dans ses profondeurs ont de la chance de profiter de ce délice. Ils ont aussi de la chance de s’approprier une force digne des grandes civilisations qui ont traversé les quatre coins de la méditerranée. Ils ont donc l’habitude de boire l’eau de leur mer. Et qui n’est pas fier de boire de sa mère ?
Parce que, décidemment, il y’a que l’illégitime ingrat qui ne reconnait pas l’importance et la valeur de l’eau de vie de sa mère natale, cette mer méditerranéenne authentique, riche de matières naturelles et de prouesses civilisationnelles.
Une députée d’un certain rocambolesque parlement nous appelle à boire l’eau de la Méditerranée. En contre partie, nous vous rappelons, madame le député, que cette eau est la nôtre et que nous en sommes fiers. Le retour à la source est une noblesse, une grandeur, une dignité ; contrairement aux intrus qui demeureront à jamais indésirables, déloyaux, fallacieux et amers, contrairement au goût douceâtre de notre mère-génitrice la divine méditerranée.