Par Kamel Chérif
Il y a une relation étroite de tout instant entre l’information et la crise sanitaire, il faut améliorer l’accès à l’information et tirer le meilleur profit des technologies numériques dans cette lutte contre l’épidémie.
Hier 3 mai c’était la journée mondiale de la liberté de la presse proclamée par l’ONU, un thème d’une actualité brûlante valable toute l’année. En plus aujourd’hui rien ne se fait plus sans les réseaux sociaux qui talonnent les médias traditionnels et dont le rôle et l’impact ne sont plus à démontrer. Hier il aurait suffi d’un SMS pour informer les candidats à la vaccination que les centres de vaccination étaient fermés pour cause de grève. A propos d’information et par un curieux hasard le fondateur du magazine Jeune Afrique Bechir Ben Yahmed (Allah Yarmouk) témoin de tous les soubresauts de l’Afrique et du monde, est décédé le jour de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse suite à une longue lutte contre le maudit covid.
Il ne faut pas nier la réalité du terrain et la vérité à propos de tout ce qui tourne autour de cette crise, d’où le lien essentiel entre l’épidémie et l’information.
En cette période difficile où il y a un tourbillon d’informations liées à l’épidémie, un journalisme responsable est le meilleur allié des décideurs. Des informations fiables, vérifiées et accessibles sont essentielles pour mieux faire face à ce mal.
A propos d’informations rassurantes et encourageantes, on ne peut ne pas se réjouir de voir que les contraintes liées à l’épidémie commencent à se desserrer dans plusieurs pays qui connaissent une décrue prononcée de cas de contamination. Ces pays se démènent maintenant pour sauver la saison touristique et il n’est plus question de faire marche arrière. Le retour à la vie normale malgré tout, un espoir que le monde entier caresse.
Aujourd’hui il faut commencer à donner des perspectives aux citoyens.