Think Tank : Demain la cité pour un meilleur vivre ensemble
(Université de Sousse +Collectif CURA)
Table ronde : « Repenser l’Ecole »
Le 14 février 2025
Présentation de la journée du 14 février
Depuis l’Antiquité, l’école représente une institution de grand intérêt. Elle permet, entre autres, de transmettre les savoirs et les savoir-faire nécessaires à la pérennité et au développement de la cité. Les Grecs, anciens, appellent l’éducation des enfants « paideia ». Les cités grecques investissent dans l’apprentissage de leurs enfants. Les cités « aisées » prennent en charge l’éducation des apprenants ; celles qui sont moins fortunées associent les familles riches à ce processus. Les principales matières enseignées sont : l’écriture, la lecture, le calcul, la musique et la gymnastique. Le but majeur de l’éducation est la formation de futurs défenseurs de la cité en temps de paix et de guerre.
La pratique éducative a évolué à travers l’histoire. A l’époque contemporaine, l’éducation des enfants est obligatoire dans tous les pays. Elle est assurée, en grande partie, par l’état. La Tunisie, pendant 10 ans suite à son indépendance, a investi le quart du budget de l’état dans l’éducation. L’ancien ministre de l’éducation nationale, Mahmoud Messadi, a, en 10 ans de 1958 à 1968, ramené le taux de scolarisation de 10% à 80% des enfants en âge de fréquenter l’école. Cet exploit est « unique » dans les pays en voie de développement à cette époque. La Tunisie est citée en exemple dans toutes les enceintes internationales pour ces performances en matière d’éducation. Depuis 2020, la Banque Mondiale a intégré l’ICH (Indice du Capital Humain) dans ses stratégies de partenariat avec les pays membres de cette institution. L’ICH inclut essentiellement l’éducation de la population. La BM considère un pays « solvable », si sa population est scolarisée (instruite). C’est un paramètre de calcul des risques pour la plus haute institution financière du monde. L’école n’est pas dissociée du développement économique d’un pays, c’est l’une de ses missions.
Revenons à la situation de l’école en Tunisie et dans notre environnement régional (la Méditerranée). L’école est-elle en train de remplir sa mission pour former des citoyennes et des citoyens ? Cette question résume le cade de réflexion de notre journée d’étude. Les communications attendues (10 mns pour chacune) sont libres de toute contrainte autre que celle de souligner clairement l’inscription de leur pensée dans ce cadre et de déboucher sur des propositions concrètes.
La journée du 14/2 aura lieu sous forme hybride. Celles et ceux, qui résident à Sousse ou dans la région, sont invités à y assister au siège de l’université, celles et ceux qui résident en dehors de la région de Sousse seront accueillis via l’application Google Meet (vous êtes conviés à vous connecter à ce lien google meet : https://meet.google.com/kcm-ozqx-guo) .
Le programme, plus bas, est ouvert à tous les participants à la table ronde.
Programme
9h00 : Accueil des invités et des participants (USo)
9h30 : Ouverture de la journée (en présentiel et en distanciel)
- Mot de M. le président de l’Université de Sousse
Panel 1 : Modérateur, M. Mansour Mhenni
10h00 : Olfa Bouallègue
10h10 : Abdelaziz Kacem
10h20 : Lotfi Tarchouna
10h30 : Hanen Essoussi
10h40 : Giovanni Agresti (directeur AUF Afrique du nord) + un étudiant leader francophone (CLEF)
11h00 : Discussion
11h30 : pause-café
Panel 2 : Modératrice, Mme Olfa Bouallègue
11h45 : Salwa Bel Haj Salah
11H50 : Aymen Hacen
12H00 : Monia Chouari
12h10 : Sami Hochlaf
12H20 : Khaled Tamzini
12H30 : Rim Mosbeh
12H40 : Discussion
13H00 : Fin de la journée