Université Tunis El Manar
Institut Supérieur des Sciences Humaines de Tunis
L’association Brachylogie-Tn &
La coordination internationale des recherches et études brachylogiques
(Cireb-Paris)
Avec le soutien de l’Université de Tunis El Manar, de la Coordination Internationale des Recherches et des Études Brachylogiques (CIREB à Paris) et l’Institut Supérieur des Sciences Humaines de Tunis (ISSHT), l’association Brachylogia-Tunisie, en partenariat avec des établissements d’enseignement supérieur et de recherche en Tunisie et des associations et des structures académiques, organisent un colloque international autour du thème :
« Conversations entre les Arts, les sciences, la pensée et la société.
Approche Brachylogique »
(Tunis du 16 au 18 Octobre 2024 : avec une demi-journée consacrée au Dictionnaire de la Nouvelle Brachylogie)
Argument:
En avril 2017, l’association Brachylogia-Tunisie et son partenaire international, la Coordination internationale des études et des recherches brachylogiques (CIREB-Paris), organisaient, avec d’autres partenaires et avec le parrainage scientifique de l’Université Tunis El Manar (UTM), le Deuxième Congrès Mondial de Brachylogie (CMB2) sous le titre « La Nouvelle Brachylogie à la croisée des sciences et des cultures ». Cette année-là, le concept de « Nouvelle Brachylogie » venait d’être initié cinq ans plus tôt et suscitait déjà de l’intérêt dans plus d’une douzaine de pays dans trois continents. L’argument du colloque inscrit au programme du congrès précisait alors :
Ce nouveau champ d’exploration scientifique, artistique et culturelle, un grand chantier en l’occurrence, entend asseoir solidement ses méthodes de travail et faire la part du spécifique et de l’interactionnel des différentes disciplines interpelées, sans doute aussi avec le souci d’une fédération philosophique autour d’un projet encyclopédique dont la réalisation serait jalonnée d’abord par des bréviaires, puis par un dictionnaire.
Il avait prévu de réfléchir et de converser autour d’une dizaine de panels : Philosophie et brachylogie ; Brachylogie, Histoire et société ; Brachylogie et pédagogie ; Brachylogie et nouvelles technologies ; Brachylogie des sciences exactes ; Brachylogie des arts ; Brachylogie, langage et communication ; Brachylogie, discursivité et textualité ; Brachylogie, politique et économie ; Brachylogie de la culture populaire.
Depuis cette date, trois autres congrès biannuels ont été organisés (Cadiz-Espagne, Abidjan-Côte d’Ivoire, Mohammedia-Maroc), les Actes du Congrès de Hammamet-Tunisie (2017) ont été publiés en 2023, ainsi que plusieurs autres Actes et travaux, la revue semestrielle des études brachylogiques, Conversations, a assuré la régularité de sa parution et enfin, le premier Dictionnaire de la Nouvelle Brachylogie a vu le jour au début de 2024, en 844 pages, 142 entrées et 57 collaborateurs de 12 pays de trois continents.
Partant de cet acquis, mais surtout des questions qu’il suscite tant pour la pensée du concept que pour ses implications pratiques et pour les besoins d’un affinement méthodologique, l’association Brachylogia, toujours parrainée et aussi soutenue par l’Université Tunis El Manar et par son Institut Supérieur des Sciences Humaines de Tunis ; mais accompagnée de l’ensemble des équipes brachylogiques nationales, coordonnées par la Cireb, soutenue également par d’autres associés nationaux et internationaux, choisit pour son traditionnel colloque du mois d’octobre (le mois de sa naissance et de l’annonce officielle du concept) de repartir de l’objet du Congrès de 2017 pour repenser la convergence des disciplines et des idées, dans la perspective de l’étendue large et variée des interrogations et des conversations liées à la Nouvelle Brachylogie. De là le titre de ce colloque du 16 au 18 octobre 2024 à Tunis :
Conversations entre les Arts, les sciences, la pensée et la société.
Approche Brachylogique
Il est sans doute communément admis que l’art, la science et la pensée sont des secteurs d’action qui, au-delà de tout cadrage institutionnel, contribuent à différents niveaux de l’édification sociétale et surtout à la conception de la société en fonction des idéaux préconisés pour sa bonne gestion et pour sa pérennisation évolutive. Cela ne cesse de se confirmer, d’ailleurs, à la perception qu’on a des apports des penseurs, des savants et des créateurs tout au long de l’Histoire : de la préhistoire à la Renaissance et à l’époque contemporaine. On peut dire que cette évolution est balisée par les différents amers de la modernité dont les lumières des temps passés ne cessent d’éclairer les voies des temps à venir.
Ainsi, l’art reflète souvent les valeurs, les croyances et les préoccupations de la société dans laquelle il est créé, fonctionnant alors moins comme un simple objet de délectation que comme une voie de la quête du sens à donner au monde. L’artiste est donc en conversation avec la société, non pas dans une démarche imitative, mais dans une démarche interrogative conduisant à la conscience de soi en rapport à la société et au cosmos. Entre, d’un côté l’idée d’Adorno selon laquelle l’art est un fait social, une activité intellectuelle qui produit la division sociale, et de l’autre côté l’idée affirmant que l’art dit l’indicible, il y a tout un univers de pensées et une multitude de questions labyrinthiques.
Si, de ce point de vue, la dynamique artistique, l’être artistique dirions-nous, déborde largement la fonction expressive des souffrances et des conflits des classes et des catégories sociales. D’un autre côté, ni distant ni en rupture, la pensée scientifique et philosophique tente de puiser dans le savoir enfoui dans la vie des êtres et des sociétés pour proposer des perspectives et des diagnostics conceptuels dont certains tireraient ce qu’ils perçoivent comme des solutions procédurales et curatives pour tout ce qui se passe dans la société. De fait donc, l’art et la pensée sont deux piliers fondamentaux de la vie en société et des interrogations qu’elle implique aux niveaux individuel et collectif. Aussi gagne-t-on à ne pas les laisser (se) cloisonner dans une tour, fût-elle d’ivoire, et à vivre leur interaction conversationnelle comme un nerf moteur de l’existence. Telle est la vision que la Nouvelle Brachylogie cherche à faire valoir des sciences (humaines, exactes et fondamentales) et des arts, dans la perspective de leur convergence pour le bien-être humain et pour la bonne gestion du patrimoine environnemental et de la mémoire active de la culture : « Il y a urgence à repenser et à questionner les rapports entre les arts, les sciences, la pensée et la société, pour en converser et pour les faire converser ? Il y va de la survie de l’humanité ! »
Comment construire une conversation entre tous les arts ? Comment rendre ces conversations possibles également entre la science, la philosophie et la société ? Quelles sont les conditions de sa possibilité et les conditions de sa réussite ?
La Brachylogie doit-elle s’étendre davantage, réorganiser les relations entre savoir et société et diffuser l’esprit de conversation comme un mode d’être à soi et un mode du vivre-ensemble ?
C’est pour contribuer à une telle réflexion et à une telle action que les structures de recherche et d’études brachylogiques, réparties un peu partout dans le monde, organisent, dans le cadre des objectifs de la Cireb et en partenariat avec des structures universitaires à Tunis ce colloque international autour du thème : « Conversations entre les arts, les sciences, la pensée et la société. Approche Brachylogique ».
On suggérerait donc, à titre indicatif, les axes suivants :
- Approche brachylogique des articulations entre la pensée et la philosophie : pensée libre et philosophie pour tous.
- Approche brachylogique des articulations entre l’art, la pensée et la science : culture et spécialité académique.
- Approche brachylogique des articulations entre d’un côté l’art, la pensée et la science, de l’autre l’édification sociétale et la conscience de citoyenneté.
Parallèlement, comme déjà décidé pour le colloque de Paris et pour le congrès de Mohammedia, ce colloque et toutes les manifestations à venir consacreront chacun une demi-journée au suivi du travail d’élaboration du Deuxième Dictionnaire de la Nouvelle Brachylogie.
MOTS-CLÉS : Brachylogie, conversation, art, science, société, pensée, philosophie, culture, démocratie.
¤¤¤¤¤¤¤
Les modalités de soumission des propositions :
– Un texte de 500 mots sous format Word ; – l’identité de l’auteur ou des auteurs (le prénom, le nom, le statut et l’institution de rattachement, adresse, E-mail, téléphone) ;
– Durée de la communication : 20 minutes
– Email d’envoi : dhifalahfaouzia@gmail.com
¤¤¤¤¤¤¤
Dates à retenir :
Réception des propositions : avant le 25 juillet 2024
Notifications de l’acceptation des propositions : 31 juillet 2024
Envoi d’un premier état du texte de la communication : 20 septembre 2024
Déroulement du colloque : 16 au 18 octobre 2024
Envoi de la version définitive du texte de la communication : 30 novembre 2024
Publication des actes du colloque (au cours de l’année 2025) : Les articles sélectionnés par le comité scientifique feront l’objet d’une publication conforme aux normes académiques internationales.
RESPONSABLE :
Faouzia Dhifallah (ISSHTunis-Association Brachylogia)
URL DE RÉFÉRENCE
https://brachycireb.com/
ADRESSE
26 Avenue Darghouth Bacha, 1007 Tunis
P.S. : Les frais de déplacement et l’hébergement sont à la charge du participant. Les adhérents à la Cireb sont exemptés de 50% des frais d’inscription (le montant total étant fixé à 40 euros ou leur équivalent en Dinars tunisiens) qui couvrent le visuel du colloque, ainsi que le déjeuner et la pause-café le jour du colloque.
¤¤¤¤¤¤¤
Comité d’organisation
Président : Faouzia Dhifallah (UTM, présidente de Brachylogia)
Membres : Le comité directeur de Brachylogia et des partenaires d’organisation.