Aujourd’hui, vendredi 28 avril 2023, se poursuivent entre les villes de Sayada, Moknine et Monastir, les travaux de la deuxième édition des Journées Tahar Chériâa pour le livre et l’image, commencées mercredi 26 avril. Une demi-journée inaugurale fort chaleureuse et porteuse de grands espoirs quant à revalorisation de la mémoire de Tahar Chériaa (nous y reviendrons à temps). Après les allocutions introductives de l’association organisatrice (Association pour la Culture et les Arts Méditerranéens – ACAM) et du Délégué régional des Affaires Culturelles à Monastir, le Gouverneur de Monastir a souligné l’importance de la mise en valeur d’un phare comme Tahar Chériaa, tout autant pour sa ville natale et sa région que pour la patrie et pour une vision plus large de l’humanisme culturel. Il a promis tout le soutien aux initiatives de l’association, en concertation et en collaboration avec les établissements du ministère des Affaires culturelles et avec les citoyens et la société civile de Sayada.
Après, c’est le président de l’ACAM, Mansour M’henni qui a donné une conférence inaugurale « Tahar Chériaa et le Centenaire du Cinéma tunisien ». avant la clôture de la journée par la projection du film AZIZA de Abdellatif Ben Ammar, en hommage au réalisateur récemment disparu.
Au programme de la matinée de ce jour du vendredi 28, le coup d’envoi à la bibliothèque publique de Sayada, du concours d’écriture pour enfants autour du thème “Mer et Amitié ” (activité s’étendant sur trois jours, coordonnée par la directrice de la bibliothèque Zahra Marzouki et la SG du Bureau du centre de l’ACAM, Sihem Jguirim. Avec un encadrement assuré par des enseignants et enseignantes de la région).
Ensuite, reprendront les activités du colloque “Les JCC, un projet plus grand que le cinéma ” avec successivement les communications de Férid Boughedir (Tahar Cheriâa, l’éclaireur), Tahar Ben Ghédifa (Le cinéma un mensonge vrai ou le faux témoin de son temps), Fethi El Kharrat (Les JCC et les moyens de les rajeunir), Marouène El Meddeb (Les JCC et le cinéma amateur), Badreddine Ben Henda (Le Cinéma de mon père) et Mohamed El May (Ce qu’il faut aussi savoir sur Tahar Chériâa). L’après-midi et pendant la soirée, des projections de courts et de longs métrages sont prévues. D’abord au profit des étudiants de l’Institut Supérieur des Langues Appliquées de Moknine qui verront et discuteront “Le Procès”, CM de Kamel Ben Ouannès, « Le Temps qui passe » CM de Sonia Chamkhi, « Lissan Al Qalam » CM de Marouène Meddeb et “Caméra d’Afrique”, LM de Férid Boughedir. Ensuite, c’est les étudiants du foyer universitaire Imal Mezri qui cerronr en soirée “Brotherhood” CM de Mariem Joobeur, et “L’Homme de Cendres”, LM de Nouri Bouzid.
À noter que jeudi 27 avril, six autres communications ont été présentées respectivement par Mohamed Ouled Alla “Les JCC et le pont cinématographique entre le Maroc et la Tunisie”, Kamel Ben Ouannès “Tahar Chériâa entre héritage et actualité “, Sonia Chamkhi “Cinéma africain entre dilemme et imposture”, Faouzia Dhifallah “Quel sort au cinéma à l’ère de la numérisation des films ?”, et Issam Marzouki “Les JCC ou l’équation difficile”. Pendant la soirée, les étudiantes du foyer universitaires Fattouma Bourguiba de Monastir se sont régalées avec la projection débat du film “La Saison des hommes”, de Moufida Tlatli.
A souligner également le très apprécié séminaire de formation à l’écriture du scénario, conduit par le cinéaste Tahar Ben Ghédifa et massivement suivi par les étudiants de l’Institut Supérieur des Langues de Moknine (Université de Monastir), qui est un partenaire principal de cette activité avec la Bibliothèque publique de Sayada.
BBH