Quoi de mieux en ce dimanche que de profiter du ciel, du soleil et de la mer pour goûter et apprécier les plaisirs de la vie et profiter de ce court répit pour oublier les déboires de la politique qui nous assaille et nous révolte. De toutes les façons la politique devenue très politicienne a malheureusement envahi notre quotidien et tout est devenu une succession dans la continuité de la médiocrité et pour faire tendance de la médiocratie.
La démocratie est en train de creuser son tombeau, a si bien dit Jacques Attali, car effectivement de toutes les crises qui se sont abattues sur un monde agité, la crise de la démocratie est la plus dangereuse. C’est une question de culture, d’éducation, de responsabilité, et de compétence ; or en ces temps difficiles et incertains l’incompétence n’est pas un obstacle en politique, a dit Napoléon. Dans nos démocraties actuelles la droiture et la moralité sont prescrites et utilisées à dose limitée. Or par les temps qui courent aucune crise ne se résout par de faux semblants. Dommage de constater que les pouvoirs se perpétuent et le culte erroné de la personnalité s’éternise. Il faut reconnecter pouvoir, responsabilité, patriotisme, honnêteté et compétence pour pouvoir prétendre réinventer la véritable démocratie.
Cette crise de la démocratie n’est pas nouvelle mais elle a atteint un pic avec cette guerre livrée dans tous les sens contre Covid19. Une guerre incompréhensible qui met le monde en position défensive et qui sert de prétexte à l’OMS pour demander à l’humanité de se réveiller et de ne pas dormir sur ses lauriers. La réalité et les chiffres lui donnent malheureusement raison. Après un retour progressif à la normale, certains pays et certaines régions font marche arrière, se reconfinent, le pernicieux virus est repassé par là : les États-Unis, le Brésil où il semble qu’il ait eu un visa long séjour, en Iran, en Afrique du Sud, en Grande Bretagne et en Catalogne, où il bénéficie semble-t-il d’un visa de rappel…
Alors il ne faut pas perdre de temps pour profiter de cette belle mer bleue car il est regrettable de constater que “chasser le naturel, il revient au galop”. En effet, voici que la belle Méditerranée, qui a retrouvé sa clarté, sa propreté, lors du confinement, et où jamais le silence et la pureté ne s’étaient autant réunis, est de nouveau polluée par l’insouciance des humains. Et ce qui est désolant, c’est qu’il n’y aura plus de reprise de conscience et la nouvelle vague écologique qui refait surface dans certains espaces politiques aura du pain sur la planche.
Bon dimanche.