Au cours du mois d’août d’habitude l’actualité ne s’emballe pas mais cette année ce n’est pas le cas et certains pays vivent une série de crises en même temps. C’est le cas par exemple du Liban ou de la Tunisie où les crises sont d’ordre politique, sanitaire et climatique.
Sur le plan politique on est toujours dans l’attente de la nomination officielle du premier ministre. Contacté une première fois Marouen Abassi a décliné l’offre mais finalement il aurait accepté. La nouvelle qui doit être officialisée aujourd’hui a été vivement et unanimement acceptée par les Tunisiens qui se sont largement exprimés sur les réseaux sociaux. Le sens du devoir dans un contexte particulièrement difficile a fini par prévaloir. Reste ensuite à savoir quelle feuille de route Kaïs Saïed mettra en oeuvre pour résoudre une crise sans précédent. Il est temps que la Tunisie sorte de l’immobilisme.
La crise climatique fait, elle aussi, des ravages particulièrement en Grèce qui brûle et où le thermomètre s’est stabilisé à 45 degrés engendrant de graves incendies. Le temps aoutien est vraiment instable et pourri avec des événements atypiques et catastrophiques.
Enfin la crise sanitaire qui perdure partout dans le monde et qui ne cesse de constituer une préoccupation majeure. En Tunisie certains spécialistes commencent à changer de ton et affirmer que la Tunisie va mieux, qu’elle a dépassé le pic et qu’il faut vacciner 75% de la population pour dépasser le danger. Espérons-le. Heureusement que ce dimanche 8 août on va accélérer la cadence .
A propos de vaccins, certains pays pensent déjà à la 3eme dose alors que d’autres moins nantis sont encore à la première. D’où cet appel urgent de l’OMS à un moratoire pour pouvoir mettre les 3 èmes doses à la disposition des pays pauvres, une décision qui est refusée par les riches qui y voient un mauvais choix.
C’est cela l’égalité ou plutôt l’inégalité vaccinale mais est -ce surprenant par les temps qui courent ?