Par Kamel Chérif
Aujourd’hui on commémore le 68ème anniversaire de l’assassinat du grand martyr syndicaliste Farhat Hached assassiné par la Main rouge une organisation armée favorable à la présence française en Tunisie. Hached un nom lié à l’éternité au patriotisme et à la lutte pour la justice sociale. Comme l’a écrit l’illustre essayiste et homme de lettres Abdelaziz Kacem, la mort de Farhat Hached, paix à son âme, a été celle d’un juste, d’un saint et d’un symbole devenu une légende.
Dans tous les domaines il y a des martyrs et le dernier en date est Badredinne Aloui ce jeune médecin mort dans les gouffres d’un ascenseur d’un hôpital à Jendouba. Ce soldat en blouse blanche n’est pas mort du virus mais des suites d’un laisser-aller inquiétant. L’EXIL ou la MORT écrit une internaute médecin qui exerce à l’étranger et qui résume le malaise et le courroux de ces médecins qui font leur noble boulot dans des conditions difficiles à tous les niveaux. Ce jeune plein de vie, d’énergie et de sérieux (Allah yarhmou) qui a réussi grâce à son mérite, son sérieux et qui a décidé de rester dans son pays, a payé de sa vie l’erreur des autres et leur nonchalance. Quelle fatalité, quel destin. Le malheur a frappé encore et c’est désolant.
On ne peut que dénoncer le délabrement avancé de l’infrastructure hospitalière, un secteur clé surtout à cette époque de crise sanitaire mondiale due à un virus qui a redoublé d’intensité avec 65 millions de contaminations dans le monde.
En effet et malgré la lueur d’espoir créée par l’arrivée très prochaine des vaccins, l’OMS ne cesse de s’inquiéter et de nous mettre en garde, justement, pour ne pas baisser la garde. Même avec la multitude de vaccins le risque zéro n’existe pas et la découverte de ces vaccins ne signifie pas le début de la fin de cette crise, dit le patron de cette organisation mondiale.
Déjà que les citoyens ne sont pas rassurés sur l’efficacité de n’importe quel vaccin, et pourtant c’est l’enjeu de l’humanité qui est en jeu.