Quand on entend le mot de l’année Covid avec ce chiffre 19 qui nous tient compagnie depuis presque un an, qui a mis les pays dans une situation difficile, qui a bouleversé la donne et qui a décimé un million de vies à travers le monde, on se demande si ON est en train de gérer convenablement cette crise. Le “on ” englobe les médecins, les scientifiques, les laboratoires, et surtout les politiques qui prennent en dernier lieu les décisions. Mais que de maladresses, de tâtonnements, d’incohérences, de reculades, d’amateurisme. Que de décisions jugées absurdes ou incompréhensibles, que de bévues monumentales. Sur quelles bases et selon quels critères les décideurs décident de ce qui est autorisé et de ce qui est interdit surtout que personne n’a eu à gérer une telle crise auparavant ? Un véritable délire, une immense foire, un ” absurdistan ” autoritaire comme l’a écrit un journal allemand.
Après une année de tergiversations il est temps de définir une stratégie qui ait du sens et une politique de lutte contre cet ennemi microscopique qui tienne une bonne fois la route.il ne s’agit pas de jeter la pierre à quiconque mais il faut également tenir compte de la lassitude et du ras le bol des citoyens qui ont été des acteurs disciplinés et responsables. Le malaise est tellement grand que même la méfiance à l’égard tous les vaccins qui sortent des éprouvettes des scientifiques fait l’objet d’une douche froide, qui a augmenté le scepticisme alors que cette nouvelle aurait dû être une lueur d’espoir. Quand on entend le professeur Raoult qui, quoiqu’on dise, a été toujours présenté comme une sommité mondiale avant d’être discrédité par ses collègues, dire que le vaccin trouvé miraculeusement à la hâte, relève de la fiction on peut se poser des questions sur certaines intentions. Une précision s’impose, aujourd’hui journée mondiale de lutte contre le sida et pas de vaccin jusqu’à présent.
On a hâte de voir la fin de ce calvaire qu’on a tendance avec le temps à négliger pour voir le pays entamer sa relance ,pour pouvoir reprendre les bonnes habitudes et profiter de la vie sans restrictions ni limitation de libertés .Avec les réseaux sociaux source inépuisable de fake news et avec cette éclosion de personnes qui prétendent avoir des recettes pour juguler cette crise, les citoyens ont besoin d’une transparence régulière dans la communication officielle, d’une clarté dans les décisions, d’une perspective d’avenir et non d’un silence qui alimente l’angoisse et la peur d’un avenir incertain.