On a l’impression qu’on n’accorde plus autant d’importance qu’avant à covid 19. Est-ce que la crise est finie ce qui serait une véritable délivrance ou bien on est engagé dans une cohabitation à long terme avec le virus ? Peut-on commencer à parler de cette calamité au passé ? Il faut nous éclairer car après un an de gestion dans l’urgence permanente la lassitude et l’épuisement commencent à faire leurs effets. Au début on acceptait les dispositions aussi contraignantes soient elles mais avec le temps et l’incertitude elles deviennent insupportables. Quand pouvons-nous espérer en avoir fini avec cette tragédie en plusieurs actes ? Apparemment ça se décante et seul le vaccin semble pouvoir réduire les risques. D’ailleurs les Tunisiens sont prêts à saisir l’espoir du vaccin.
En ces temps incertains, le temps des certitudes a d’ailleurs définitivement disparu, on s’accroche à des structures connues et vérifiées. Si on veut prendre la pandémie de vitesse il faut sérieusement accélérer la vaccination, un véritable mais nécessaire défi. L’ennemi principal reste le temps car il faut aller plus vite que le virus dans cette course épuisante. En attendant et si on veut retrouver vite les sensations d’hier il faut continuer de respecter les gestes barrières qui sont déjà ancrées dans les habitudes. Il faut persévérer et tenir, maintenant que la situation semble dans une courbe descendante.
Dans le monde chacun est un cas. Aux États Unis on a dépassé le nombre de 500 mille morts ce qui a contraint le président Biden de mettre les drapeaux en berne pendant 5 jours. En Grande Bretagne Boris Johnson prévoit le retour à la normale fin juin précisant qu’on ne peut persister indéfiniment avec des restrictions qui affaiblissent l’économie, le bien être mental et physique. Ailleurs beaucoup d’événements de réputation mondiale ont été annulés cette année pour ne pas provoquer le virus et ses variants et rester sur la même trajectoire. Il s’agit notamment du célèbre carnaval de Rio qui date du 19 -ème siècle, du festival de Venise une ville déserte et désertée par les nombreux touristes, et aussi pour ne citer que ceux-là le salon de l’agriculture qui se tient tous les ans à Paris, un événement que ne rate aucun président français et qui attire beaucoup d’éleveurs du monde entier y compris des Tunisiens.
Il faut continuer dans cette voie et mettre le paquet même s’il faut prendre des mesures impopulaires car devant l’intérêt général tout est permis.