Par Kamel Chérif
L’actualité ne s’invente pas et il ne serait pas normal de ne pas parler de Maradona ce panthéon du ballon rond qui ne laisse personne indifférent sur la planète terre. Il avait 2 visages le maestro et le flambeur mais surtout un génie qui faisait ignorer ses excès et ses multiples frasques. Il a consacré sa vie pour le foot pour le meilleur et malheureusement pour le pire. Il était un phénomène de société qui a emmené son pays sur le toit du monde. Sa vie est faite d’arrêt sur images toutes plus marquantes les unes que les autres. Qui ne connaît pas son parcours et son palmarès mais autant il était et reste encore le meilleur joueur du monde autant il était un homme fragile qui ne faisait pas de mal mais fréquentait le mal. Comme l’a écrit notre ami Jalel Ayari Maradona aura été à lui seul la magie de ce sport dont les peuples ont fait la religion du 20 -ème siècle. Pour être une légende planétaire il faut avoir un parcours hors du commun.
La mort de ce mythe a éclipsé tous les autres sujets de l’actualité pourtant riche en points chauds. C’est encore et toujours la crise sanitaire qui accapare tous les esprits au point de devenir le sujet quotidien. A l’approche des fêtes les pays cherchent, chacun à sa manière le meilleur moyen pour concilier entre les nécessaires mesures à prendre et pour ne pas priver les citoyens de faire la fête ce qui risque de provoquer une grogne incontrôlable. On peut même se poser des questions sur certaines décisions le moins qu’on puisse dire d’une étrange incohérence. Les citoyens ont ras le bol de cette situation pleine d’incertitudes et d’inconnues surtout à l’approche de la fin de l’année. Aux États Unis aujourd’hui on célèbre le Thanksgiving day et chacun des 2 présidents a sa vision, l’un se désintéresse des précautions à prendre et le président élu demande à la population de rester chez soi car les chiffres montent en flèche, 2400 décès pour la seule journée d’hier, un triste record, du jamais vu.
Et pourtant chaque jour il y a du Trump avec ses mêmes soucis. Il n’abdique pas et appelle ses partisans à inverser le résultat des élections. Comment ? Qu’est-ce qu’il sous-entend ? Aujourd’hui il a gracié un de ses fidèles, son ancien chargé de la sécurité inculpé en 2017 dans la triste affaire de l’ingérence russe dans son élection, un geste que le camp démocrate qualifie d’abus de pouvoir. Le spectacle continue et le feuilleton peut réserver d’autres surprises.
L’autre sujet préoccupant et qu’il faut traiter avec rigueur et détermination c’est cette série alarmante de chiffres entendus à l’occasion de la journée internationale de la lutte contre les violences faites aux femmes. Il faut briser ce silence, dénoncer les abus, venir à bout de ce fléau planétaire, une affaire de tous et pas uniquement de toutes.