C’est surprenant, stupéfiant, décevant, ahurissant ce qui s’est passé aux Etats Unis et particulièrement au sein du Capitole citadelle de la liberté. Des centaines de supporters de Trump ont envahi le Capitole pour protester contre la victoire de Joe Biden que le congrès était en train de certifier. Une procédure ordinaire ‘cérémonielle qui a été transformée en happening ébouriffant. On parle de sédition, de coup d’état, d’insurrection, la victoire incontestable a été contestée de la pire des façons dans le pays qui s’est toujours considéré comme le promoteur de la démocratie et le donneur de leçons. 4 personnes ont trouvé la mort au cours des affrontements entre la police qui a dû faire usage de balles réelles et les manifestants gonflés à bloc. Quel exemple !
C’est Donald Trump qui a appelé ses supporters à manifester devant le capitole, la profondeur de sa pétulance et son narcissisme ne surprennent plus depuis bien longtemps. C’était une tentative désespérée et grotesque de s’accrocher à son poste. Beaucoup n’ont cessé de s’opposer aux délires autocrates de Trump qui a démontré qu’il ne recule devant rien pour ne pas perdre y compris piétiner la démocratie. Voilà des politiques déconsidérés, décrédibilisés qui ont perdu le sens de la mesure et de la raison.
Rien ne va plus pour Trump qui a tout perdu y compris 2024 et son intention de se représenter. Twitter et Facebook ont suspendu le compte de Trump. Qui risque même d’être destitué pour les 2 prochaines semaines selon l’article 25 de la constitution. Le coup de massue est venu de la Géorgie où Biden a raflé les 2 sièges au sénat ce qui va lui ouvrir une autoroute pour gouverner durant les 4 prochaines années.
Le monde politique semble avoir perdu ses repères avec de tels agissements émanant du président d’un pays qui représente la plus vieille démocratie dans le monde. Quel gâchis. Une page peu glorieuse a été ouverte avec des scènes honteuses qui vont s’inscrire dans les pages des livres d’histoire et qui ont provoqué l’indignation dans le monde entier
. Ce qui vient de se passer aux États Unis n’est pas inédit car à ce niveau de la responsabilité dans le monde il n’y a pas que des saints. Les valeurs universelles se sont effritées, la course au pouvoir ou pour le conserver n’a plus de limite, la démocratie se trouve de plus en plus abîmée, piétinée par des politiques atteints par le virus le plus dangereux, celui du pouvoir qui rend fou. Drôle de fin pour, l’homme qui au cours de son mandat a bouleversé tous les codes et changé unilatéralement le cours de l’histoire dans le monde.
Il était une fois Donald Trump.