La Guerre éclate entre Palestiniens et Israéliens et s’arrête ensuite sans raison évidente entre son déclenchement et sa cessation, et sans rapport surtout aux souffrances, aux douleurs et aux revendications populaires. Nous ouvrons, à cette occasion, l’espace de VOIX D’AVENIR, sur notre site (https://www.voixdavenir.com/ ) un espace de confrontation des idées et des opinions dans le respect requis et souhaité, à la fois dans notre volet en français et celui en arabe. Voici pour commencer un avis, mis en ligne voilà cinq jours déjà, par l’universitaire et ami de notre média associatif, Houcine Bouslahi de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de Kairouan :
Opinion :
Toujours les mêmes schèmes, toujours le même anachronisme.
1- Ceux et celles des tunisiens, qui disent soutenir la “cause palestinienne”, le font, comme à chaque fois, pour la raison qu’il s’agit d’un peuple “arabe et musulman”. Et ça relève ni plus ni moins de l’instinct grégaire.
2- C’est toujours les mêmes mouvances politiques qui instrumentalisent le drame du peuple palestinien. Elles en font un fonds de commerce politique, en vue de se faire reconnaître des masses populaires guidées plus par la passion que par la raison.
3- Il y a souvent dans cette mobilisation une manipulation de l’ordre du mensonge par omission : on ne dit pas que le peuple de Gaza est aussi pris en otage par le Hamas: un mouvement qui adopte l’idéologie mortifère de l’internationale islamiste.
On ferait mieux de s’occuper des nôtres, ces islamo-mafieux qui ont squatté les institutions de l’Etat en Tunisie il y a dix ans, et qui sont déterminés à ne jamais quitter le pouvoir, à l’exemple du Hamas qui règne sans partage sur ce petit bout du monde depuis janvier 2006, et depuis plus d’élections législatives à Gaza.
Ma conviction est que Bourguiba de 1965 demeure plus actuel que ces populistes d’un autre âge.
(Houcine Bouslahi)