L’actualité c’est ce coup de force de l’armée au Mali qui a dégagé le président et son 1er ministre qui ont été contraints de démissionner, un putsch condamné par le conseil de sécurité de l’ONU qui exige la libération des dirigeants et envisage des sanctions. C’est aussi cette affaire de détournement par la Biélorussie d’un avion de ligne condamné par tous les pays européens mais le président de la Biélorussie n’en démord pas, persiste et signe et déclare avoir agi en toute légalité. On a voté en Syrie où le président Bachar el Assad part grandissime favori et sans surprise ni suspense : il va briguer un 4 -ème mandat de 7 ans à la tête d’un pays ravagé par 10 ans de guerre ; un pays qui aurait fait plus de 380 mille victimes et qui est en plein marasme économique. L’actualité c’est aussi la 1ère tournée du nouveau secrétaire d’état américain au proche orient.
Que retenir de cette tournée ? Anthony Blinken est venu dans la région au pas de course et est reparti après avoir parlé d’espoir et de volonté d’avancer sur la bonne voie mais cela doit être accompagné d’actes concrets. On sait par expérience et preuves à l’appui qu’aujourd’hui les actes pèsent plus lourd que les mots et les promesses. Blinken a insisté sur la sécurité d’Israël, un point intangible, irréversible, une ligne rouge, une condition sine qua non. Il a mis la solution à 2 états en avant, la seule option selon lui mais tout en se gardant de reconnaître que cette solution est difficile à mettre immédiatement en application. Il a annoncé l’ouverture à el Lods du consulat américain consacré aux palestiniens, une nouveauté. Il a promis une aide financière pour la reconstruction de Gaza tout en exigeant que cette aide ne tombe pas entre les mains du Hamas. Blinken réussira-t-il là où ses prédécesseurs, Condoleezza Rice, Hillary Clinton et John Kerry pour ne citer que ceux-là, ont échoué par manque de volonté.?
La création d’un état palestinien est une solution et non une option. Il faut aller vite en besogne car on a trop laissé du temps au temps et ce dernier n’a pas été favorable aux palestiniens. Cela s’appelle ” vérité ” qui doit être entendue par tous les concernés.