Ce mois de juin est riche en événements sur le plan politique, des relations internationales et aussi sur le plan sanitaire car il précède une saison estivale que l’on attend avec impatience mais que l’on redoute en même temps car personne ne peut prévoir comment va évoluer la crise sanitaire. On entend tous les sons de cloche, il y a trop de paradoxes, trop de contradictions, trop de situations différentes dans le monde qui laissent perplexe.
Si j’en parle aujourd’hui avec moins d’optimisme c’est après avoir écouté le ministre de la santé qui n’écarte pas une 4 -ème vague à la mi-juin avec un pic de contaminations au cours du mois d’août qui va entraîner la pression persistante sur les hôpitaux publics. On croyait que la situation allait en s’améliorant et c’est pourquoi la prudence reste toujours de mise.
Comparer n’est pas raison certes mais même dans le monde on s’y perd. Au Royaume Uni aucun décès n’a été enregistré en 24 heures, une première depuis une année mais la situation reste préoccupante à cause du variant indien. Au moment où une bonne partie du monde recommence à vivre, l’Asie victime de son succès probablement prématuré replonge dans la crise et même les meilleurs élèves tels que la Corée du Sud et le japon où l’incertitude règne encore sur les jeux olympiques qualifiés de ceux de la discorde, sont sérieusement touchés par une nouvelle vague.
Il en est de même pour la coppa america qui a mis du temps pour trouver un pays qui accepte de l’organiser. Prévue initialement en Argentine et en Colombie mais le pays de Maradona et de Messi s’est désisté à cause d’une nouvelle vague foudroyante de covid et la Colombie pour une grande agitation sociale. Finalement c’est le pays du roi Pelé qui a accepté de l’organiser et cela à 11 jours du début d’une compétition très suivie. Et pourtant le Brésil occupe la 2 -ème place dans le top des contaminations avec 430 mille décès, un chiffre effarant qui ne semble pas dissuader le président brésilien Bolsonaro. Que de paradoxes mais restons toujours optimistes et continuons à avancer à pas comptés sans précipitation ni relâchement pour pouvoir contenir la crise.