Avec autant de sommets il y a plusieurs points chauds potentiels. Finis les esclandres de l’époque Trump. Aujourd’hui Joe Biden est venu séduire et reconquérir des alliés échaudés et déconsidérés durant les 4 années écoulées. Il veut les entrainer avec lui dans la mêlée avec la Russie et surtout la Chine.
Mais les Européens hésitent et tentent de trouver le ton juste face au géant chinois qui a fait une énorme percée et qui est partenaire économique de 68 pays. Que ce soit lors su sommet du G7 ou de l’OTAN les Européens sous pression se sont livrés à un délicat exercice d’équilibriste. Aujourd’hui lors du sommet États-Unis / Union Européenne, Biden fera tout pour convaincre les récalcitrants que la menace chinoise est sérieuse.
C’est le “oui mais” qui a prévalu jusqu’à présent. Concernant la Russie et pour Joe Biden, pas de retour à la normale tant que Moscou ne respecte pas le droit international et continue ses actions déstabilisatrices ; mais du côté européen, on préfère rester ouvert au dialogue. La Chine, avec ses ambitions déclarées dans plusieurs domaines, la production de vaccins, la haute technologie et la conquête de l’espace, et avec l’accroissement de son arsenal nucléaire, est devenue une source de préoccupation pour Biden; mais pour les Européens la Chine n’est pas un ennemi et n’obsède essentiellement que les Américains.
Que veut Biden ? Il veut fédérer un front démocratique face à Moscou et Pékin. Il veut rétablir la suprématie de l’Occident. Il veut revivifier l’OTAN face aux défis mondiaux. On a l’impression qu’on assiste à un match de doubles, Chine, Russie contre États-Unis, Union européenne, une situation qui peut conduire à un engrenage sérieux et même dangereux.
Mais le monde a changé, a évolué, et qu’ailleurs on avance, on se fait entendre et on le fait savoir. Le monde prend aujourd’hui la forme d’un partage entre 2 camps . C’est un changement spectaculaire sur le fond et sur la forme que le monde connaît en ce début du 21ème siècle.