La prison, le cachot, la taule, le bagne, la galère, tous des synonymes qui désignent ce bâtiment entouré souvent de barbelés, où des cellules étroites sont fermées avec des barreaux de fer et avec des surveillants chargés de réprimer la moindre aspiration à la liberté .
Une prison est une impitoyable faucheuse des âmes et des corps, une broyeuse qui noircit tout ce qui est noble et tout ce qui est beau. Elle plante la laideur jusqu’au plus profond de l’être humain.
Ce qui est cependant à relever, c’est que dans la vie de l’homme moderne, la prison peut revêtir plusieurs formes, des formes moins matérialisées mais non moins nocives :
– La prison est une habitude :
Une mauvaise habitude tels le tabagisme, l’alcool, la drogue et tout autre excès de quelque nature qu’il soit, est une prison à laquelle on se soumet de plein gré. On devient l’esclave de la chose dont on est dépendant et on y laisse sa liberté et parfois une bonne part de sa dignité.
– Elle est aussi une idée :
Une idée lorsqu’elle est fausse, erronée, tronquée et biaisée. Lorsqu’elle est surtout hors du contexte temps / espace, elle mène inévitablement vers des idéologies destructrices.
L’exemple du gros tas de merde qui a attaqué il y a peu des policiers à l’avenue Bourguiba est là pour témoigner de la profondeur de la bêtise humaine. Il est, en effet, des conneries qui, lorsqu’elles squattent des esprits, les transforment en chiottes que même l’acide sulfurique ne saura désinfecter.
– La prison est en fin une personne :
Lorsqu’on s’attache à un être manipulateur et qu’on lui cède les commandes de notre vie, on se met alors dans une servitude telle qu’il sera ensuite difficile d’en sortir sans y laisser une part de son bonheur, de son présent et de son avenir . Combien ont souffert de déprime suite à une séparation d’avec un partenaire obsédé, narcissique, possessif et égoïste. Certains et certaines ne s’en sont pas remis.
Aussi, notre entourage, lorsqu’il est infesté de gens odieux, jaloux, envieux, constipés, complexés, peut-il nous faire douter de nos propres atouts et atteint-il, à la longue, notre estime de soi. Je les appellerai les ennemis de la réussite, les fossoyeurs de la joie et les saboteurs du bonheur.
Ceux-là, surtout le conjoint manipulateur, il faut les larguer, les quitter et les oublier comme on oublie une vieille valise consignée dans une gare fantôme.
Tout ce qui s’érige en rempart pour nous empêcher de voir la beauté du monde, nous devons immédiatement le briser pour ouvrir une brèche vers les lendemains qui chantent.
Allez ! Bonne journée à tous et à toutes .