Par Brahim Fridhi
La conjoncture sécuritaire très complexe en Libye n’a pas empêché des pays de tous les coins du monde de continuer à être représentés par des ambassades, en état d’alerte continue, pour assurer, au fur et à mesure, le suivi de l’évolution des événements sur le terrain et éclairer leurs centres de décision quant aux attitudes et positions à prendre en fonction de leurs propres intérêts et stratégies arrêtées. D’ailleurs, le renforcement de leurs réseaux de renseignements n’est plus, en périodes de crises, un secret.
Furieux, les nôtres, suite à quelques incidents, ont déserté la scène, laissant les gouvernants à l’abri des spéculations et des données manipulées par des médias interposés.
Faut ـ il rappeler qu’une antenne consulaire à Tripoli, à elle seule au moins, doit demeurer ouverte ne serait ـ ce que pour gérer les affaires d’une colonie de plus en plus menacée dans sa vie quotidienne ?
Aussi, le flou puisse ـ t ـ il cesser de caractériser notre position officielle, ou ” parlementaire ” et même populaire dans une affaire aussi grave, d’autant plus qu’elle a trait à la sécurité nationale de notre pays?
C’est dire, en somme, que les absents ont eu toujours tort.