Depuis le débarquement de covid et le renfort des variants on vit dans 2 mondes diamétralement opposés. L’un vit, l’autre survit . L’un retrouve les libertés et les plaisirs de la vie et se comporte comme si la crise était finie alors qu’elle est en train de rebondir, et l’autre est encore sous le coup des privations, des restrictions, des incertitudes, des tâtonnements. Que d’inconnues, que de tergiversations, que d’insouciance, que de décisions dépourvues de bon sens.
Qui pense un seul instant au mal qui nous hante quand on est attablé dans un café bondé plein à craquer en train de voir un match de football sans respect des règles barrières ? Maintenant que l’école est finie et qu’on a dit “au revoir monsieur le professeur ” quel élève ou quel étudiant n’est pas tenté de retrouver
une certaine détente après une année éprouvante? On en a tellement marre qu’on veut vite tourner la page, mais on se heurte vite à une dure réalité car le mal est encore là, agressif et nocif.
Qui parle aujourd’hui de la vaccination avec autant d’intérêt qu’avant ? Et même si elle avance dans le monde à des rythmes très disparates , même si elle crée des situations inégalitaires, elle reste l’unique voie pouvant amener le salut.
Aujourd’hui le delta présent dans 85 pays domine la situation, reprend de l’ampleur, obligeant certaines pays à reconfiner drastiquement . A Saint-Pétersbourg où vont se dérouler des rencontres de l’Euro, on a enregistré hier le plus lourd bilan de décès depuis le début de la pandémie. Hallucinant! Tout cela à cause de ce delta que l’on n’a pas vu venir comme pour covid 19. Voilà un cas, d’une réalité déprimante, que nous allons subir.
En Tunisie la couleur a changé et après l’orange c’est le rouge qui domine. A titre d’exemple à partir du 1er juillet seuls les déplacements essentiels vers la Belgique seront possibles. Y aura-t-il un effet boomerang ?
Pour terminer ce désolant tour d’horizon qui malheureusement met à mal notre moral voici une information qui mérite d’être soulignée: le ministre britannique de la santé a démissionné en pleine crise. La raison ? Il a été démasqué, par une photo publiée par le journal britannique le Sun, en infraction du protocole sanitaire dans une affaire extra conjugale., lui qui fixe les règles pour les citoyens.