Rien à faire, on est encore sous le diktat de ce virus et de ces variants qui nous angoissent et tout tourne autour de cette longue et pénible crise sanitaire. Il est difficile de nier l’évidence et de ne pas voir la réalité en face. La situation est vraiment difficile; c’est ce qu’on entend à longueur de journée. En parler avec autant d’inquiétude et d’angoisse semble anachronique tant ailleurs et curieusement on savoure la liberté retrouvée et on se demande pourquoi cette disparité et comment expliquer ou justifier autant de paradoxes.
A un moment où une bonne partie du monde recommence à vivre, nous sommes toujours sous l’emprise de la crise sans savoir comment et quand cela va se terminer.
Elle est triste cette dure réalité et l’on ne peut ne pas s’inquiéter quand l’OMS, toujours avec son ton alarmiste habituel, alerte sur l’explosion du variant delta qui poursuit son tour du monde à une vitesse vertigineuse provoquant une augmentation de cas dans des pays qui croyaient avoir tiré un trait sur la crise. On pensait que le monde se divisait en 2 catégories, ceux qui sortent de la crise et ceux qui s’enfoncent; mais voilà que le variant indien qui devient majoritaire dans le monde déjoue tous les plans. Comment s’en sortir maintenant malgré une vaccination massive ? Comment faire, alors que la vie a repris presque normalement dans tous les domaines ?
On sait que le virus n’a pas fini par exemple de tourmenter l’Euro de football. L’UEFA serait même prête à délocaliser les demi finales et la finale car en Grande-Bretagne on est de plus inquiet et préoccupé non seulement par le variant anglais mais par le variant indien qui semble avoir pris le pas sur tous les autres.
On est en droit de se demander si on n’a pas crié victoire trop tôt . Comment ce variant delta a-t-il échappé au radar, circule-t-il largement et joue-t-il les trouble-fêtes?
Depuis l’arrivée de ce variant delta rien n’est clair, rien ne se passe comme prévu , et rien n’est définitif. Nous revoilà donc dans le re-reconfinement.
Grâce au déploiement des vaccins la menace a été réduite mais n’a pas disparu . C’est le moment de prendre les choses au sérieux afin d’écourter cette période On aimerait positiver, on aurait souhaité ne plus entendre ces tons alarmistes mais la réalité nous rattrape et nous interpelle.