Cette nouvelle semaine sera-t-elle cruciale et incertaine comme les précédentes ou bien apportera-t-elle un brin d’espoir qui nous permettra de lever le pied sur le frein de nos incertitudes qui se sont accumulées. En Tunisie il est impératif que le climat anxiogène et l’ambiance délétère qui s’installent dans la durée cessent car l’urgence est vraiment ailleurs et nécessite une meilleure prise en charge.
Dans le monde c’est toujours le feuilleton 3 V (virus, variant, vaccin) avec son suspense, ses critiques et ses inconvénients qui retient l’attention.
A-t-on fait ce qu’il fallait ? Avec toutes les mesures prises ? On reste confronté à une situation de plus en plus difficile à décrypter et à supporter. On est pourtant dans une période où l’on est au courant de tout mais sans rien comprendre car personne ne sait un an après et on peut avoir raison pour de mauvaises raisons. Chacun sait que la science au suffrage universel n’existe pas et le scepticisme est la nature des scientifiques qui émettent toujours des réserves et sont souvent divisés alors que les politiques cherchent à contourner le mal d’où la dissonance entre ces 2 secteurs dont la limite est souvent difficile à cerner.
Dans certains pays la patience commence à céder la place à l’impatience et au ras le bol comme en Autriche et aux Pays Bas où l’on manifeste contre les restrictions qui commencent à peser sur le moral. Au Liban c’est le mécontentement généralisé car le pays du Cèdre qui est sans gouvernement connaît une propagation exponentielle du coronavirus et connaît une avalanche de crises. Dans d’autres pays c’est la pénurie de vaccins, eh oui, qui suscite énervement et dans d’autres c’est encore le manque total qui constitue un véritable casse-tête et l’attente est devenue un véritable supplice chinois.
En période de crise de ce genre, qui concerne l’humanité et qui est dominée pour l’instant par l’ignorance et l’impuissance, ce qui compte c’est de savoir prioriser les urgences et ce qui compte aussi ce n’est pas ce que l’on veut mais ce que l’on peut car le temps file et la situation reste préoccupante.