Tout comme nous l’avions précédemment souligné, ici même, à propos de l’Université Tunis El Manar, d’autres équipes dans d’autres universités s’attèlent à la tâche pour prendre des mesures, initier des projets et former des groupes d’action et de réflexion pour essayer de rentabiliser au mieux le secteur de l’Enseignement supérieur et de la recherche et d’en faire un des piliers fondamentaux du développement national intégral.
Cette démarche s’est récemment manifestée à l’INSAT (Institut National des Sciences Appliquées et de la Technologie), de l’Université de Carthage, où la nouvelle équipe de gestion administrative et scientifique de l’établissement dirigée par le Pr. Samir Hamza, entre autres actions fort louables tournées vers la propreté des lieux (prenez propreté dans tous ses sens), vient de (re-)lancer et de dynamiser un projet on ne peut plus urgent dans toute société moderne, et dans notre société en particulier. Il s’agit d’un centre baptisé « Centre 4C », alias « Centre des Carrières et des Certifications des Compétences – 4C », dont la direction est confiée à Dr. Lilia Sfaxi. C’est une structure rattachée à l’Enseignement supérieur, dans ses établissements et ses universités, appelée à jouer « un rôle de maillon entre l’université, l’étudiant et l’entreprise […], une vraie locomotive d’excellence pour une formation selon une approche de compétences avec un ancrage régional. »
Sa mission consiste à améliorer « l’employabilité grâce un programme de conseil, d’accompagnement, de formation, de certification et de réseautage » et à « renforcer la capacité des enseignants à mieux impacter l’employabilité des étudiants »
On imagine l’importance de ce rôle quand on sait la fragilité presque endémique qui caractérise le lien entre la formation et l’employabilité dans notre pays et dont découlent les conséquences sociales et de rentabilité que les gouvernements successifs n’ont pas réussi et ne réussissent pas encore à atténuer pour endiguer leurs incidences fâcheuses sur le climat social général.
Le projet nous semble s’inscrire pleinement et pertinemment dans l’esprit d’un « concept d’avenir » (du nom de notre association QCA et de l’esprit de son média « VOIX D’AVENIR »), celui de la « gestion de proximité », sur lequel il faudra souvent revenir.
Ahmed Gacem