Il y a un an le 17 novembre 2019, un triste anniversaire, la Chine a identifié le patient zéro et ce n’est que fin décembre qu’elle a compris qu’il s’agissait du covid 19 devenu mondialement célèbre. On se souvient que 11 millions de Wuhanais ont vécu 77 jours en confinement total à cause de ce virus qui a ensuite fait le tour du monde faisant 1,3 millions de décès et plus de 100 millions de contaminations et nous obligeant à changer toutes nos habitudes et à vivre masqués. Il a mis à l’arrêt les pays et mis à en évidence l’ignorance, l’incohérence et l’incapacité des décideurs à gérer convenablement cette étape difficile. Ce virus a également contribué à créer une tension entre les 2 plus grandes puissances mondiales. Donald Trump ne parle que du virus “chinois “et rend Pékin responsable de toute cette tragédie mondiale.
Alors que l’épidémie reste galopante une lueur d’espoir est apparue dans le ciel gris de cette calamité, la découverte en cascade de vaccins, un résultat le moins qu’on puisse dire prometteur. C’est un challenge inédit sur plusieurs plans surtout politique car il y a des enjeux géopolitiques très sérieux. La course aux vaccins a entamé son sprint final et il y en a tellement qu’on ne sait plus à quel ” vaccin se vouer ” comme l’a écrit le journal satirique le canard enchaîné. A part Pfizer (90% d’efficacité) Moderna (94,5%) il y a un vaccin russe (92%) surnommé Spoutnik 5 et la Russie ne mise que sur ses vaccins. Il y a aussi le vaccin chinois et dans ce domaine la Chine qui ne finit pas de s’éveiller joue une grosse carte qui lui permet de jouer les premiers rôles et de consolider son rang de grande puissance dans le monde et particulièrement en Afrique où elle est omni présente depuis des décennies. Qui s’approvisionne chez qui ? C’est un véritable feu d’artifices d’actualité sur le front vaccinal où il y a des enjeux financiers astronomiques.
Et l’institut Pasteur dans cette course folle qui n’en finit pas de faire tourner les têtes ? Après Louis Pasteur qui a découvert le virus de la rage l’institut qui porte son nom n’a certainement pas dit encore son dernier mot. Le gouvernement doit impérativement bien se préparer pour gérer convenablement cette prochaine étape qui nous permettra de réduire les effets néfastes de cette crise.
Pour l’instant on est dans l’attente des certificats et des conclusions définitives pour entamer la production et ce sera le temps des jeux olympiques de la vaccination. L’essentiel est que le vaccin quelle que soit sa nationalité soit efficace et accessible à tous à des prix abordables. Pas question de priorisation dans ce domaine bien particulier, pas question de laisser quelqu’un sur la touche, pas question pour les pays riches de tout rafler et là se pose l’épineuse question de l’égalité des traitements qui est un immense défi humain.
Les scientifiques ont ainsi tenu leurs promesses, la balle est maintenant dans le camp des politiques de bien gérer cette lueur d’espoir et qu’on finisse avec cette tragédie qui a marqué cette triste année 2020, une année à oublier.