En un an on a beaucoup appris de cette crise sanitaire qui a balayé nombre de nos certitudes. Après une année pleine d’incertitudes, d’angoisse, d’incohérences et d’inconnues on a eu le temps de nous poser des questions sur certaines décisions qui paraissent dénuées de logique et de bon sens.
En ce 1er dimanche de la nouvelle année où l’on continue malheureusement de regarder dans le rétroviseur, il serait intéressant de mettre la loupe sur un secteur mis en hibernation depuis bien longtemps. Il s’agit de la culture, un secteur en pleine désillusion. “A force de s’occuper essentiellement de l’urgence on oublie l’urgence de l’essentiel “, a dit le sociologue français Edgar Morin. Depuis le déclenchement de cette tragédie mondiale certains gouvernements dont le nôtre ont jugé utile de classer le secteur de la culture comme non essentiel. ? Est-ce raisonnable ? Était-ce la bonne décision pour freiner l’épidémie qui touche en fait tous les secteurs ? Apparemment la vie culturelle est considérée par certains comme un domaine sacrifiable et c’est pourquoi il a été sacrifié jusqu’à présent. Il est regrettable de voir la culture réduite à l’état de parent pauvre. N’est-il pas temps de penser le ressusciter après cette longue mise en berne ? Il est temps de réviser cette décision et d’accorder à ce secteur vital l’importance qu’il mérite en commençant par nommer un ministre pour le diriger.
Incroyable cette époque où le plaisir de s’enrichir culturellement, de vivre et même de se divertir n’est plus savouré et apprécié. Le numérique s’étant accéléré fort heureusement certains artistes frustrés ont dû se plier et ne manquant pas d’imagination ont eu recours au virtuel même si rien ne vaut le réel et le contact du public d’où la nécessité de rouvrir les espaces culturels.
Après avoir été déclaré ” positif ” et rentré en quarantaine, il est temps pour ce secteur de justifier sa présence en lui appliquant à l’instar de tous les autres toutes les règles de protection et de prévention. Ce n’est qu’un avis car depuis le début de cette crise on sait que jusqu’à présent on ne sait presque rien y compris l’efficacité du vaccin “providentiel” mais ce que l’on sait avec une certaine certitude annoncée et confirmée par les spécialistes c’est qu’on va continuer de vivre encore avec le virus.