Pour ceux et celles qui ne le connaissent pas encore, c’est le professeur universitaire Mohamed Sâad Borghol, directeur depuis quatre ans de l’Institut Supérieur des Langues Appliquées de Moknine.
Natif de Zarzis, sur la côte du sud-est tunisien, il garde bien des vertus d’El Akkara. C’est un homme d’une rare humilité et d’une exceptionnelle bonté. Sa générosité s’affirme et se confirme dans tout ce qu’il entreprend. Il est sérieux quand il le faut et décline beaucoup d’humour lorsqu’il le veut. C’est un travailleur infatigable. En plus d’être un brillant professeur d’arabe, il s’investit à fond dans la direction de l’établissement dont il est le chef – jusqu’à en oublier souvent ses obligations familiales -, et s’active continuellement dans le travail associatif. Même pendant ses temps libres, il parle travail, projets, rencontres, manifestations, colloques, séminaires, conférences, voyages et séjours scientifiques, bourses d’études, etc.
Sur le plan académique, et malgré les multiples responsabilités qu’il assume ici et là, Mohamed Sâad Borghol est un inépuisable chercheur. Il est insatiable en matière de nouveautés dans le champ des savoirs spécifiques et dans celui de la culture générale. Mais là où il s’illustre le mieux, ces dernières années, c’est dans l’animation scientifique et culturelle au sein de l’Institut qu’il dirige (l’ISLA de Moknine) et à l’échelle plus large de l’Université de Monastir !
Mohamed Sâad Borghol est un directeur modèle, en ce sens qu’il se sacrifie en permanence pour le rayonnement de son établissement, de son personnel enseignant et de ses étudiants. Depuis qu’il est à la tête de l’ISLA de Moknine, les manifestations scientifiques et culturelles y ont triplé et même quadruplé. Et lorsque vous êtes l’invité de l’ISLA de Moknine, de l’Université de Monastir et de Sâad (pour les intimes), vous ne pouvez être que gâtés, choyés, traités en princes, à l’Institut, à l’hôtel, en ville, voire chez l’ami Sâad et sa “bande” tout aussi hospitalière que lui ! En effet, le personnel administratif ou enseignant dont il s’entoure s’active comme dans une fourmilière et garde en toute circonstance le sourire aux lèvres et l’abord invariablement agréable.
Certes, l’ISLA de Moknine est encore un modeste établissement universitaire; mais avec Sâad et les hommes et les femmes de sa trempe, “petit oiseau deviendra grand” ! Et de ce point de vue, l’institut est en si bon chemin ! Car tant que l’équipe qui le dirige œuvre pour la concrétisation des idéaux académiques et prend de la hauteur par rapport aux petites mesquineries que d’autres font prévaloir ailleurs, il ne peut rien arriver de mauvais ou de regrettable à l’ISLA de Moknine, ni aux diverses compétences, jeunes et moins jeunes, qui y travaillent. Tous les prédécesseurs de Mohamed Sâad Borghol ont contribué à ce succès; ce dernier avance brillamment sur leurs traces. Bravo, Sâad ! Et bravo à toute l’équipe qui t’entoure !
Pardon, chers amis, d’avoir écrit ce témoignage…à votre insu !
BADREDDINE BEN HENDA