A partir de demain la vie va reprendre timidement et, espérons-le, sûrement son cours presque normal sans pour autant que l’on puisse crier définitivement victoire. Il était temps car nos nerfs et notre patience allaient céder surtout avec un climat étrangement clément en ce mois de mars où la pluie semble elle aussi avoir subi l’hibernation. Le gouvernement se donne 3 semaines pour évaluer la situation qui commence à peser. Il nous arrive souvent d’oublier qu’on vit masqué, loin l’un de l’autre, obligé de modifier nos habitudes, et de voir notre liberté de mouvement réduite. Le plus pesant c’est le manque de visibilité avec une certitude « on ne sait pas ».
A partir de demain on peut profiter de ce sursis que seule la discipline de la majorité a rendu possible pour revenir au monde d’avant covid et de retrouver notre mode de vie qui nous a brutalement manqué mais tout en restant prudent et vigilant car un retour en arrière n’est pas en l’état actuel des choses impossible, d’où la nécessité de réussir la campagne de vaccination.
Le virus prend un malin plaisir à varier et nous, nous devons mieux nous organiser pour le contrer et lui asséner le coup fatal. On veut que cette triste et désolante histoire avec ce virus se termine au plus vite. On veut une ambitieuse stratégie vaccinale permettant de garantir cohésion, équité, égalité, et solidarité au moindre coût car le but final n’est pas de s’enrichir mais de sauver des vies.
Aujourd’hui il vaut mieux recommander la prudence qu’imposer des contraintes qui passent mal.
On espère un retour à une vie presque normale à la faveur d’une météo qui est miraculeusement moins favorable à la circulation du virus. Peut-on commencer à parler de ce mal au passé ? Peut-on d’ores et déjà penser dresser un bilan de cette tragédie ? Peut-on réfléchir sérieusement à écrire un scénario relatant toutes les étapes et les péripéties de cette épreuve ? Beaucoup de romanciers et de scénaristes se sont déjà emparés de ce sujet qui est loin d’être anodin.
Bon dimanche, ne baissez pas la garde, continuez à prendre soin de vous et n’oubliez pas que demain on fête les droits des femmes.