Ce n’est pas la rose de Blida
Symbole de l’amour
Belle comme le jour
Qui se nourrit de ” j’aime “
Ce n’est pas la rose de Blida que j’aime
C’est évident
Jardin intérieur nourri de mille fleurs
Qui lui ressort par tous les pores
La rose de Blida
Belle comme un rêve pas possible
Vous cible
Et prend à jamais tripes et cœur pour cible
Non ce n’est pas la rose de Blida
Qui fait monter la fièvre à mes lèvres ?
La rose de Blida
Faut que j’en parle
Me dit Zoubida
Née
Finement ciselée
Belle soigneusement mise sur pied
Pour le plus grand kif
Des narines cœur et esprit
Mais aussi pour son bien à elle…
La rose de Blida
Émet au pays où mourant l’amour fantôme est fictif
Et l’arôme chôme
De tels sentiments positifs…
Qu’on perd l’esprit
C’est même pas la faute à l’automne
Qui dans un geste violent et atone
Jetant un voile sur ses épaules
Pour la délester de ses attraits
Et les offrir à l’hiver
A trop serré de près
Son jeune cou frais
Tendre et vert
Dans ses paumes jaunes
Oppressé et étranglé sa parole
Pour l’empêcher de quitter le sol
De décoller et de faire école
Non c’est pas la faute à l’automne
Qui l’abandonne flétrie dans les pommes
Oui-da !
Ce n’est pas la rose de Blida
Belle de nuit, beĺle de jour
Jupons de velours
Qui font des fleurs
Pour faire court
Son parfum,
Tout le monde après lui court
Et lui fait la cour
Ce n’est pas la rose de Blida
Na !
Par exemple
Faut être fada
Ajoute Zoubida pas tendre
Pour la confondre avec la trémière
Fière de se pendre
Et de se prendre pour lierre
Parlementaire
À tort et à travers
Blablatant avec les murs
Au cœur de la rose de Blida
Une seule revendication
Mobilisation !
Ne pas coller aux murs grilles barreaux
Qui mènent en bateau
Et apothéose …
Ajoute la rose
Démission ?
Attention !
Commotion !
Oyez, oyez !
Où que vous soyez !
Ce n’est pas la rose de Blida
Qui entre musc oranger œillet
Muscat et lilas
En mon coeur Résida
La rose de Blida
Polissonne qui passionne
Sans coup de semonce ou ultimatum
Printemps, été, hiver, automne
Embaume comme personne
Et embauche
Des milliers de personnes
Dont elle poinçonne le cœur
Qu’elle embroche, empoche
Et jamais n’amoche
Ce n’est pas la rose de Blida
Mais c’est tout comme !
Je vous la donne !
Prenez-en de la graine
Elle sort de mes veines
Et fait poème
Hé !
C’est toi Zoubida
La rose de Blida
Que de colline en colline
On assassine
Et dont de coin en coin
On s’en lave bien
Et se parfume les mains ?
Hein ?
Je l’ai reconnu à ton parfum
Fatima Maaouia