Cela fait 8 jours que Kais Saïd a lancé son offensive que l’on qualifie de coup d’éclat ou coup de force. Comme la nuit, le week-end porte conseil surtout avec un temps très capricieux propice à rester chez soi pour cogiter sur la suite des événements. On se lance dans des pronostics sur le nom qui dirigera le nouveau gouvernement. Sur les réseaux sociaux on sent l’impatience et la pression que l’on met sur Kais Saïd .
Sunday is closed disait Fernand Raynaud et on va profiter de ce dimanche 1er août où le couvre feu a été réduit pour retrouver un air de retour progressif à la vie normale. Bien évidemment il faut rester prudent car l’ennemi particulièrement delta reste dangereux, il a changé la donne, compliqué la situation et joue avec les nerfs des autorités partout dans le monde les obligeant à durcir de nouveau les mesures. Même l’OMS sonne l’alarme face à ce redoutable variant et exhorte les pays à agir vite et efficacement. L’OMS n’a de cesse depuis des mois d’expliquer que le meilleur moyen de lutter contre le mal de distribuer les vaccins équitablement à travers le monde mais est-ce le cas ? Évidemment non! 1,6% de la population africaine a été vaccinée. En Tunisie où la situation reste préoccupante les autorités, grâce aux nombreux dons, espèrent vacciner la moitié de la population d’ici la mi octobre.
Dans d’autres pays où delta fait des ravages c’est le passe sanitaire qui suscite des résistances. En France par exemple pour le 3eme samedi d’affilée les anti passe et les anti vaccin ont battu le pavé pour dénoncer ces mesures. La France connait une sorte de ” giletjaunisation ” sanitaire qui ne va pas s’essouffler. Ce passe sanitaire vire à l’imbroglio dans plusieurs pays.
Pour changer les idées on suivra avec plaisir la finale du 100 mètres hommes le moment le plus attendu des JO qui a toujours dévoilé des super phénomènes capables de dépasser les limites de l’effort humain. Sans la foudre, le jamaïcain Usain Bolt parti à la retraite, cette épreuve reine court elle aussi après sa nouvelle star. Bolt le sprinter le plus médaillé de l’histoire avait cette particularité de rendre le spectacle vivant avant, pendant et après la course.