Finies les drôles de vacances que nous avons connues, même si elles ont connu 2 semaines de prolongation. Fini cet été pourri où le monde a connu de gigantesques incendies ravageurs, des canicules étouffantes, des températures asphyxiantes, des inondations exceptionnelles qui ont fait trop de dégâts, le changement climatique est une réalité qui avance. Il n’y a pas de mots pour qualifier cette série de catastrophes venues s’ajouter à la crise sanitaire qui a fait depuis plus de 18 mois plus de 4 millions700 mille décès dans le monde jusqu’à présent. Et pourtant au rythme effréné et festif que vivent les gens dans plusieurs pays on a l’impression et la sensation que la pandémie est derrière nous. Est ce le cas ? Il faut l’espérer pour retrouver la joie de vivre et de reprendre le travail et l’école dans de meilleures conditions que celles connues jusqu’à présent.
En Tunisie c’est une autre crise qu’on vit depuis le fameux coup de force du 25 juillet où l’espoir et l’inquiétude se mélangent. Après le temps des paroles Kais Saïd doit passer à l’offensive. On ne peut faire de la politique régulièrement dans le rétroviseur et le moment de vérité est venu. Le président, seul maitre à bord au sommet de la pyramide du pouvoir , doit passer à l’offensive. Il doit éclairer le peuple sur sa vision future et sur la stratégie qu’il compte adopter pour réaliser ses objectifs. Cela ne peut se faire qu’avec l’aide et le soutien d’une équipe homogène composée de personnes compétentes, déterminées, conscientes de l’urgence de leur tâche.
Les jours ou pourquoi pas les heures à venir, on sera édifié sur les mesures qui vont s’égrener. Kais Saïd ne peut plus faire durer le suspense et ne veut pas décevoir ceux et celles, une grande frange de la population, qui croient en lui tout en attirant l’attention sur l’importance du facteur temps qui file à grande vitesse.
Avec le temps qui s’étend on ne peut qu’être entraîné dans une incertitude souvent déroutante.
Bonne rentrée et bonne année scolaire et universitaire et espérons que le meilleur est à venir.