Le remaniement ministériel et la colère qui gronde pendant le couvre-feu dans plusieurs endroits du pays sont les principaux sujets qui vont retenir l’attention en ce dimanche surtout sur les réseaux sociaux à cause du couvre-feu et du confinement et aussi durant toute la semaine.
Bien évidemment on se posera l’éternelle question de connaître la tendance et l’appartenance partisane des nouveaux venus ou bien s’ils sont des indépendants ou des technocrates ? Ce qui est clair c’est que 4 femmes de l’ancienne équipe ont été remerciées. Est-ce pour incompétence ou pour d’autres raisons ? Mais au-delà des personnes et de leur compétence ce que tout le monde a remarqué c’est que tous les ministres proposés par Carthage ne figurent plus dans la nouvelle formation. Comme fixé par la constitution le chef de l’Etat n’a en charge que les affaires étrangères et la défense. Dans une brève allocution d’introduction du remaniement le chef du gouvernement a déclaré clairement et avec assurance que ce remaniement a été opéré après consultation de certains partenaires.
Que se passe-t-il en Tunisie ? N’est-il pas temps de mettre un terme à ce climat délétère qui ne permet pas d’avancer sur la bonne voie ?
Dans les circonstances actuelles tout ministère a une lourde charge mais actuellement avec la crise sanitaire celui qui va accaparer beaucoup plus l’attention est celui de la santé. Fort heureusement il est du métier mais il faut qu’une fois le gouvernement approuvé par l’ARP et investi dans ses fonctions, il retrousse les manches car ce dossier devient de plus en plus épineux. Il n’y a plus de temps à perdre et il faut accélérer la cadence. Selon le Dr Nissaf ben Aleya la situation reste préoccupante. Cette semaine on saura si ces 4 jours de confinement et de couvre-feu allongé ont permis de ralentir ou non la circulation du virus et on sera fixé sur les nouvelles mesures.
L’avenir est malheureusement incertain et il faut de bonnes raisons de croire à un avenir meilleur.